Le 23 février 2025, le Macumba d’Englos, dernier témoin d’un réseau mythique de discothèques des années 80, a
fermé ses portes. Ce lieu emblématique, au cœur de la scène nocturne de l’époque, a vu défiler des générations de
danseurs. Mais c’est surtout sa clientèle dite sénior, fidèle aux sessions ballroom du dimanche après-midi, qui
ressent la fin de ce chapitre comme un vide difficile à combler.
A travers ce reportage, j’ai cherché à capturer l’ambivalence du temps qui passe. Les visages sont marqués par les
années, mais subsiste ce désir irrépressible de revivre, de prolonger l’instant. «Never Get Old» comme disait
Bowie. Dans ces dernières sessions “ballroom”, il y a cette volonté de suspendre l’éphémère. De danser encore un
peu, de séduire, d’ouvrir une dernière parenthèse avant la fin.
Ce reportage raconte l’attachement à un lieu, à une époque, mais aussi à la vie elle-même, dans sa capacité à offrir
encore de la joie et de l’évasion, même lorsque le temps est compté.
Le Macumba était bien plus qu’une simple discothèque. C’était les années disco, les années 80, la boule à facettes.
C’était la jeunesse et l’insouciance pour ses clients.
On February 23, 2025, the Macumba d’Englos, the last witness of a legendary network of nightclubs from the 80s,
closed its doors. This emblematic place, at the heart of the night scene of the time, has seen generations of
dancers pass through. But it is above all its so-called senior clientele, loyal to the Sunday afternoon ballroom
sessions, who feel the end of this chapter as a void that is difficult to fill.
Through this report, I sought to capture the ambivalence of time passing. The faces are marked by the
years, but there remains this irrepressible desire to relive, to prolong the moment. “Never Get Old” as
Bowie said. In these last “ballroom” sessions, there is this desire to suspend the ephemeral. To dance a little more, to seduce, to open a last parenthesis before the end.
This report tells the story of the attachment to a place, to a time, but also to life itself, in its capacity to offer
still joy and escape, even when time is short.
Macumba was much more than just a nightclub. It was the disco years, the 80s, the mirror ball.
It was youth and carefree for its customers.